Snapchat vient de prendre une grande décision, en se joignant (enfin ?) au code de conduite de l’Union européenne. La plupart des acteurs majeurs du Web en font déjà partie. Mais c’est une nouveauté pour l’un des réseaux préférés de la jeune génération. Digital No Limit vous en dit plus.
Un code de conduite européenne
En mai 2016, Facebook, Twitter, YouTube et Microsoft décidaient d’inaugurer un texte spécifique à l’Union européenne. Ces géants du Web s’engageaient à lutter contre les propos haineux illégaux en ligne. En acceptant ce code de conduite, les procédures sont claires et efficaces puisque les signalements de discours de haine illégaux sont examinés dans les 24 heures après leur signalement.
Quelques mois plus tard, Instagram et Google+ avaient également décidé de se joindre à cette démarche. L’objectif était bien évidemment de protéger les internautes et de lutter contre les contenus illicites de manière plus efficace. Or, l’application est jugée plutôt efficace, même s’il y a encore des progrès à faire contre les propos racistes et homophobes notamment.
Un décision applaudie
La Commission européenne travaille actuellement sur le sujet. Elle a annoncé qu’elle déciderait d’ici septembre si la démarche volontaire de ce code de conduite était suffisante ou non. Des mesures plus contraignantes pourraient être mises en place, mais ce n’est pas encore certain pour l’instant. Cependant, la Commission européenne a demandé aux acteurs qui n’ont pas rejoint le code de conduite de le faire rapidement.
C’est pour cette raison que Snapchat a finalement décidé de rejoindre le mouvement. Vera Jourova, commissaire européenne à la Justice, aux Consommateurs et à l’Égalité des genres, a félicité cette prise de décision : « Je me réjouis de l’engagement de Snapchat à lutter contre les contenus illégaux en ligne. Le nombre croissant de participants prouve que le code de conduite de l’UE est un moyen efficace de rendre Internet plus sûr. »
Ce code permet notamment de protéger les internautes. En effet, il repose sur des engagements comme l’examen de la majorité des signalements en moins de 24 heures pour un éventuel retrait de contenus ou leur blocage. C’est une bonne initiative.