La start-up strasbourgeoise Epopia est spécialisée dans les aventures interactives par courrier pour les enfants. Elle vient d’annoncer une levée de fonds de 1,5 millions d’euros. Digital No Limit revient sur ce joli projet.
Faire lire et écrire les enfants
Depuis 2014, la start-up Epopia a un joli projet. En effet, elle souhaite contribuer à faire lire et écrire les enfants. Le projet s’appelle Rêve aux Lettres et remporte un joli succès. À tel point que certains investisseurs ont décidé de croire en cette aventure. L’entreprise vient d’annoncer une levée de fonds de 1,5 millions d’euros.
Ce sont plus de 40 000 enfants partout dans le monde qui participent au projet. Ils proviennent généralement de pays francophones. On dénombre 500 écoles dans 65 pays. Le principe est simple : les enfants ont entre 5 et 10 ans et sont les héros de leur aventure.
Retrouvez le stand d'Epopia à la journée des #Dys à Strasbourg à la CCI 🙂 pic.twitter.com/ETuLYnxveX
— Epopia (@Epopia) October 13, 2018
Faire rêver les petits
Les enfants participants reçoivent une première lettre venue d’un pays lointain. Rémy Perla, le fondateur d’Epopia a ainsi expliqué : « L’idée est d’établir une véritable correspondance écrite, inciter un jeune lecteur à prendre plaisir à écrire, de lire, de vivre une aventure dans un monde fantastique et de nourrir son imagination. »
L’aventure se poursuit dans la boite aux lettres. L’enfant est plongé dans un monde fictif et découvre des personnages grâce aux lettres. En effet, les participants décrivent des événements, posent des questions… et ils doivent également résoudre des énigmes et prendre des décisions : « C’est plein de charme avec ce retour au courrier, où l’enfant guette la boîte aux lettres, et avec des univers très clairs qui correspondent bien à chacune, sourit Thomas. Il y a aussi un atelier manuel dans la lettre et cela me permet de faire un peu plus de choses avec les enfants, des activités différentes. C’est un plus dans la relation avec l’enfant, on prend le temps. »
La start-up ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle souhaite développer son concept et faire participer encore davantage d’enfants. Quel joli projet !
