Facebook ne respecte pas toujours notre vie privée, ce n’est pas un scoop. On connaît le scandale lié aux données de utilisateurs. Mais le Wall Street Journal vient de révéler que c’est encore pire que ce qu’on pensait. Digital No Limit vous en dit plus à ce sujet.
Des applications en ligne de mire
Le Wall Street Journal fait le buzz en révélant qu’une dizaine d’applications mobiles enverrait des données personnelles à Facebook. Et ce, même si l’utilisateur n’a pas de compte Facebook ! C’est donc une nouvelle polémique concernant la collecte et l’utilisation des données personnelles qui éclate au grand jour.
Et cette fois, les données personnelles vont plus loin qu’une simple adresse email ou une date de naissance. On parle en effet de renseignements plus privés, comme par exemple des données en lien avec la santé. Il semble que Flo Health, qui permet à celui qui charge l’application de noter de suivre sa grossesse, Instant Heart, qui permet le suivi d’activité de l’utilisateur en relevant son pouls ou encore Realtor soient en lien avec Facebook et transmettent des données.
Des statistiques transmises à l’insu des utilisateurs
Ces applications possèdent en effet un outil d’analyse très précis. Ce dernier est d’ailleurs fourni par… Facebook ! Les outils envoient les données personnelles directement au réseau social de Mark Zuckerberg. Et bien évidemment, l’utilisateur n’a jamais donné son accord au préalable ! Vous vous en doutez, Facebook ne se contente pas de récupérer ces données, il les exploite.
Les applications ont rapidement réagi suite à la publication de cet article. Flo Health par exemple a annoncé vouloir réduire le nombre d’informations collectées. D’autres applications souhaitent exiger le consentement des clients avant la transmission des données. Facebook rejette la responsabilité aux éditeurs des applications…
Encore une polémique pour Facebook donc. Décidément, l’année 2019 ne débute pas bien pour le réseau social…