Vous connaissez bien évidemment la plateforme Doctolib ? Cette plateforme médicale vous permet de prendre rendez-vous avec des médecins et des spécialistes. C’est diablement pratique ! Mais voilà que le site internet est dans le viseur. En effet, grâce à deux cookies, des données personnelles auraient été transmises au réseau social Facebook. Et les utilisateurs ne le savaient évidemment pas. Digital No Limit revient sur ce début de scandale.
La gestion en ligne des consultations
Qui n’a jamais utilisé Doctolib ! En effet, cette entreprise franco-allemande est particulièrement intéressante. C’est également très pratique puisque Doctolib propose un service de gestion en ligne des consultations pour les professionnels de santé. C’est un service de prise de rendez-vous en ligne pour les patients. Bien évidemment, lorsque vous prenez rendez-vous via le site, vous transmettez certaines de vos données personnelles.
Vous êtes-vous déjà demandé où partent ces données personnelles ? Et bien malheureusement nous avons un semblant de réponse. En effet, Doctolib est accusé d’avoir transmis durant plusieurs mois les données de ses utilisateurs allemands à Facebook. Ce qui est évidemment inadmissible.
Un scandale naissant
Il semblerait que la société allemande Doctolib ait envoyé les mots clés de ses utilisateurs à Facebook, mais également à la régie publicitaire Outbrain. L’internaute accepte les conditions de Doctolib, et dès qu’il effectue une recherche sur le site, les données sont transmises aux deux entreprises avec l’adresse IP et l’identifiant. De quoi intéresser Facebook, le but étant notamment de perfectionner le ciblage publicitaire.
Doctolib cherche à se défendre. En effet, selon le porte-parole de la plateforme, la mise en place de ces cookies avait pour objectif de mesurer le succès des campagnes de communication. Il affirme que la plateforme n’a jamais transmis aucune donnée médicale à un acteur tiers. Il semblerait enfin que Doctolib ait demandé à ses partenaires de supprimer les données collectées via les cookies. Une enquête est actuellement en cours…