Facebook vient de sortir du silence pour annoncer officiellement une bonne nouvelle. En effet, le géant américain aurait réduit de 94 % ses émissions de gaz à effet de serre depuis 2017. Certains estiment que c’est une fausse information tandis que Facebook tend à prouver que c’est bel et bien le reflet de la réalité. Alors que faut-il en penser ? Aujourd’hui Digital No Limit revient sur cette actualité.
La pollution de Facebook
Facebook a régulièrement été pointé du doigt par les écologistes. En effet, ces derniers estiment que l’entreprise de Mark Zuckerberg émet énormément de CO2. En effet, les immenses datacenters où sont stockées les données de Facebook, d’Instagram ou encore de WhatsApp sont particulièrement polluants. Cependant, Facebook vient d’annoncer un énorme changement et surtout un bon résultat, fruit de ses efforts.
Depuis 2017, Facebook a décidé d’utiliser exclusivement des énergies renouvelables. En 2017, les énergies renouvelables représentaient seulement 51 % de la consommation d’électricité du groupe Facebook. Aujourd’hui, elle représenterait 100 %. Or, on le sait, les énergies renouvelables émettent peu de CO2. Aucun doute donc, le groupe Facebook a réduit considérablement les émissions de CO2. Mais est-ce réellement suffisant ?
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Un pas insuffisant ?
Facebook est donc sorti du silence pour annoncer avoir réduit de 94 % les émissions de gaz à effet de serre depuis l’année 2017. De ce fait, on pourrait en conclure que l’entreprise n’était quasiment plus de CO2. Mais en réalité c’est un peu différent. L’empreinte carbone du géant américain reste considérable. Les écologistes notamment pointent du doigt des émissions indirectes comme la construction de bâtiments, les datacenters, la fabrication des machines et des ordinateurs, le transport etc… Les émissions indirectes auraient été multipliées par 10 en seulement 3 ans.
Il est donc évident que Facebook a réellement réussi à diminuer ses émissions de CO2 grâce aux énergies renouvelables. Cependant, l’impact global de Facebook sur la planète va bien au-delà de ces émissions de CO2. Il reste donc encore beaucoup de travail à effectuer et d’efforts à fournir pour que Facebook soit considéré comme une entreprise propre.
