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23 mai 2019

Facebook lutte encore et toujours contre les Fake News

Facebook lutte encore et toujours contre les Fake News

C’est un problème récurrent lourdement pointé du doigt depuis quelques mois déjà : les Fake News. En effet, ces fausses nouvelles qui circulent sur Facebook participent à la désinformation du public, et c’est très compliqué de lutter contre ce phénomène. Dans le cadre des élections européennes, le sujet est plus que jamais d’actualité. Retour sur ce souci avec Digital No Limit.

Une enquête inquiétante

C’est une enquête de l’ONG Avaaz qui est à l’origine de cette nouvelle polémique. En effet, on apprend que 500 pages en Europes diffusant des Fake News ont été identifiées ces trois derniers mois dans le cadre des élections européennes. Or, ces groupes sont suivis par 32 millions de personnes et ont généré environ 70 millions d’interactions.

L’ONG a donc signalé toutes ces pages, et 77 d’entre elles ont déjà été supprimées par Facebook. Ces pages fermées comptabilisaient 6 millions d’abonnés, ce qui est considérable. L’impact de ces Fake News est difficile à évaluer. Mais l’inquiétude est de mise pour Christoph Schott, directeur de campagnes d’Avaaz : « La désinformation est utilisée pour tromper les gens et semer la colère et le doute dans notre vie politique. Des millions d’Européens se rendront aux urnes cette semaine après avoir été exposés à leur insu à des mensonges toxiques. Facebook a été très réactif après notre enquête en fermant certaines des pages de ces réseaux, mais c’est encore très insuffisant. »

Facebook lutte encore et toujours contre les Fake News

Pixabay

Et en France ?

Notre pays n’est pas en reste, bien au contraire. En effet, on dénombre 44 pages de Fake News en France. En outre, une vidéo virale a été visionnée par 10 millions de personnes. On découvre sur les images des migrants en train de détruire une voiture de police en Italie. Mais la séquence est en réalité extraite d’un film. Une fausse information donc qui semble pourtant convaincre bien du monde.

Ces 44 pages ont comptabilité plus d’1.7 millions d’abonnés. Elles ont généré près de 4 millions d’interactions ces trois derniers mois. Facebook affirme tout faire pour lutter contre le phénomène, mais Christophe Schott estime que c’est très insuffisant : « Ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. L’ampleur et la sophistication de ces réseaux en font des armes de destruction massive contre la démocratie et, en ce moment, ces armes sont braquées sur l’Europe. »

Le phénomène est donc plus que visible à l’approche des élections européennes, et très inquiétant… A suivre…

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