Et si Google contournait ses propres systèmes de protection de données personnelles pour tracker les utilisateurs et ainsi faire du ciblage publicitaire ? C’est une révélation qui pourrait avoir d’énormes retentissements sur le géant américain si elle s’avérait exacte… Digital No Limit revient sur cette affaire étonnante.
Un mécanisme identifié
Il semble que le mécanisme s’appelle le Push Pages. Il permettrait de créer un identifiant unique pour chaque internaute ; Puis, les données seraient ensuite partagées avec les clients du célèbre système d’enchères publicitaires Authorized Buyers. Ce système ne respecterait pas le règlement RGPD. Tout simplement parce que l’utilisateur n’est pas informé !
Google avait été pointé du doigt à ce sujet en 2018 et avait rectifié le tir. En tout cas, nous le pensions ! Car il semble qu’un nouveau mécanisme de tracking ait été détecté. Comme un mouchard qui est créé pour chaque internaute en chargeant des pages vides appelées les Push Pages. Cet identifiant serait ensuite partagé avec les clients du système d’enchères de Google. Un partage de données qui n’est pas autorisé !
Le partage de données personnelles
Ce système permettrait d’établir un profil comportemental de l’internaute, et ainsi de savoir ce qui l’intéresse réellement. Ce système caché est certes efficace, mais il est illégal car il n’obtient pas le consentement des utilisateurs.
Cependant, un porte-parole de Google a expliqué : « Nous ne diffusons pas de publicités personnalisées ni ne partageons de demandes d’enchères sans le consentement de l’utilisateur. La commission de protection des données irlandaise (DPC) – qui est l’autorité de protection des données chef de file pour Google – ainsi que l’ICO au Royaume-Uni, sont déjà en train d’étudier les enchères en temps réel afin d’évaluer leur conformité avec le RGPD. Nous accueillons favorablement ce travail et coopérons pleinement. » Donc, Google estime respecter la loi. Mais est-ce vrai ? Affaire à suivre…