Vous le savez sans doute, mais sur Google Chrome vous pouvez opter pour la navigation privée qui est censée être anonyme. Censée… Car un concurrent du géant américain semble remettre en cause la véracité de l’anonymat de ce système de navigation. Digital No Limit vous explique.
Une nouvelle polémique
Le moteur de recherche Google propose une version privée qui permettrait d’obtenir des résultats anonymes qui ne dépendent pas des bulles de filtre. Il faut en effet savoir que Google utilise votre géolocalisation ou encore vos requêtes précédentes pour afficher un résultat pertinent et personnalisé. Ce qui n’est théoriquement pas le cas quand on passe en navigation privée…
Pourtant, DuckDuckGo a mené une étude auprès d’internautes. 87 personnes ont accepté de se prêter au jeu et ont mené des recherches en mode normal et en navigation privée. Or, surprise : il n’y a pas de réelle différence ! Google est rapidement sorti du silence pour donner une explication à cette observation.
As said, personalization doesn’t dramatically change results. So why might two different people searching for the same thing see results that are different? That’s often due to non-personalized reasons: location, language settings, platform & the dynamic nature of search…
— Google SearchLiaison (@searchliaison) December 4, 2018
Une réponse nuancée
Google a ainsi concédé qu’une personnalisation des résultats pouvait avoir lieu en fonction de la localisation, de la langue ou encore de la machine utilisée pour afficher des résultats plus pertinents. La navigation privée serait donc loin d’être totalement anonyme, et vos traces ne sont pas effacées sur le réseau comme vous pourriez le penser.
Pour être totalement anonyme (ce qui n’est pas réellement possible avouons-le), il faut penser à vider régulièrement le cache et utiliser un VPN qui va dérouter l’adresse IP et créer une adresse factice localisée ailleurs.
Il est également possible d’utiliser d’autres moteurs de recherches, comme Qwant ou DuckDuckGo par exemple qui n’utilisent pas vos données personnelles. Mais là… c’est encore un autre débat !