La désinformation et les fake news sont un fléau pour les utilisateurs des réseaux sociaux qui ont malheureusement tendance à jouer avec ces contenus souvent dénués d’intérêt. Mais Bruxelles souhaite que Twitter, Facebook et les autres luttent plus efficacement contre ce phénomène. Ils vont devoir trouver une solution rapidement ! Digital No Limit vous explique tout !
Sécuriser les réseaux sociaux
Un peu plus d’un an avec les élections européennes, la Commission européenne s’attaque à un sujet brûlant. En effet, jeudi dernier, Bruxelles a demandé aux principaux réseaux sociaux et plateformes en lignes de lutter plus efficacement contre la désinformation en ligne. D’ailleurs, l’Union européenne pourrait bien proposer d’ici quelques mois des mesures réglementaires restrictives, l’objectif étant bien entendu de protéger les internautes.
C’est Mariya Gabriel, commissaire européenne à l’Économie numérique, qui s’est emparée de ce dossier qui fait polémique. Elle a ainsi mis en garde les réseaux sociaux, en leur donnant une chance de résoudre les problèmes eux-mêmes :
Nous voulons que d’ici juillet, ils s’accordent sur un code de bonnes pratiques pour lutter contre la désinformation. Ils doivent devenir des acteurs responsables. Nous allons attendre des résultats visibles et mesurables en octobre et ensuite nous nous réservons le droit de décider en décembre de l’opportunité d’avoir des mesures supplémentaires
Un document politique sans effet légal
Pour l’instant, l’exécutif européen met donc en garde les réseaux sociaux avec un document politique qui n’a aucun effet légal. C’est un code de bonne pratique, qui doit réduire notamment la diffusion de discours haineux et contenus à caractère terroriste.
Mais ce code, qui est déjà en vigueur depuis plusieurs mois, ne satisfait pas grand monde. La France ou encore l’Allemagne estiment que c’est grandement insuffisant. L’Allemagne quant à elle a d’ores et déjà légiféré pour lutter contre la désinformation sur les réseaux sociaux, et la France travaille sur ce dossier depuis quelques semaines.
Attendons donc de connaître les réactions des réseaux sociaux et des plateformes en ligne qui sont clairement pointés du doigt par l’Union Européenne. À suivre !